Ripple : désigné par un algorithme, fabriqué par des robots
Architecte et designer, Layth Mahdi travaille la matière à l’aide des procédés les plus innovants. Générées par des algorithmes, les formes de sa série de vases et de tables sont ensuite taillées dans le marbre grâce à des robots. Une conception et une fabrication définitivement technologique, mais qui évoque pourtant les érosions de la nature.
Une conception technologique et des formes organiques
Le designer d’origine irakienne Layth Mahdi s’est fait remarqué pendant la dernière semaine du design à Dubaï grâce à ses vases et ses tables conçues à partir des nouvelles technologies. La série Ripple a en effet été désignée par un algorithme, puis taillée à l’aide de la technique du fraisage par un robot dans du Marbre de Vermont et de Géorgie, que l’on trouve aux Etats-Unis.
A partir d’un matériau aussi rigide que le marbre, Layth Mahdi parvient ainsi à créer des courbes fluides et onduleuses, qui évoquent des formes plus organiques et vivantes.
Un travail collaboratif
Mais Layth Mahdi ne rejette pas totalement l’action humaine dans son processus créatif et pense au contraire que l’avenir du design se situe dans la collaboration entre humains et machines. « Les hommes font certaines choses à la perfection, alors que les robots ont été fabriqués pour accomplir d’autres tâches plus efficacement, plus rapidement et avec plus de précision.
Ils ont tous les deux leurs compétences et leurs limites. Leur association permet pourtant des possibilités créatives infinies » explique-t-il. Avec huit pièces au total, sept vases et une table basse, Layth Mahdi abolit ainsi les frontières souvent tenaces entre l’art, la technologie et la science.