Alejandro Gómez Palomo, la mode genderless à l’espagnol !
Phénomène électrique de la mouvance unisexe, le label Alejandro Gómez Palomo séduit anonymes et célébrités de ses silhouettes d’ascendance ibérique à l’androgynie fantasque.
Le prodige andalou
C’est à Córdoba, cité andalouse du sud de l’Espagne, que Alejandro Gómez Palomo voit le jour en 1992. Moins d’une vingtaine d’années plus tard, cet admirateur d’Yves Saint Laurent, couturier des femmes, et de John Galliano, maître de l’exubérance, intègre le London College of Fashion dont il sort diplômé en 2015.
Sa collection “Je t’aime moi non plus”, lettre d’amour couture à la théâtralité vestimentaire, pose alors les prémisses artistiques du label qu’il lancera la même année : “Palomo Spain”.
Alta moda et flamboyance queer
Sa ligne directrice ? L’union savante du vestiaire néo-aristocratique des madrilènes, ostentatoire et flamboyant, durant les années 70, et les codes contemporains de la culture queer. Durant ses défilés, des éphèbes foulent le catwalk vêtus de robes incandescentes rehaussées de lavallière en mousseline poudrée, de capes échancrées au turquoise irisé ou encore… de bodys masculins à la transparence suggestive.
On a même pu apercevoir Rossy de Palma déambuler lors de l’un de ses shows dans un drapé portefeuille gold, terminé d’un dédale de plumes chatoyantes. Mais son chef d’oeuvre, celui qui lui a valu une notoriété internationale : un long manteau couleur lavande que Beyoncé a choisi de porter pour le post Instagram dévoilant le visage de ses jumeaux, alors nouveaux-né. Un cliché qui sera vu au 4 coins de la planète et fera de Palomo Spain le nouveau créateur à connaître.